Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Hannibal Lectrice

17 novembre 2018

4eme de couverture Des adolescents, réunis sur

61FGp5oW3HL

   4eme de couverture

 

Des adolescents, réunis sur une île pour fêter la Saint-Jean, sont retrouvés massacrés au petit matin. Les premières conclusions, étranges et terrifiantes, ne se font pas attendre : sous l'emprise d'une nouvelle drogue de synthèse hallucinogènes, ils se sont entretués sauvagement.

Pour l'inspecteur Zack Herry, enfin libéré de ses addictions et vivant un amour apaisé avec sa fiancée, il faut à tout prix découvrir qui fabrique cette drogue aux effets dévastateurs surnommée "Bambi", et éviter un nouveau carnage. Il ne se doute pas que cette enquête va bouleverser sa vie et le pousser aux portes de la folie.

 

 

Mon avis

Un livre, un titre "Bambi", un tel nom t'évoque forcement ce joli gentil petit faon, pour qui tu as versé tant de larmes lorsque tu étais une jolie gentille petite enfant. Un auteur, Kallentoft, là, tu penses plus à "Who killed Bambi ?" des Pistols, parce que le Kallentoft ne fait pas dans la dentelle, il est plus à te faire pleurer des larmes de sang que de tristesse.

Tu lis le synospsis, tu te demandes si une telle drogue peut exister ?! Tu te rappelles qu'en Floride un mec sous LSD a boulotté la quasi totalité du visage d'un sdf, alors oui hélas, pourquoi pas ? t'en frissonnes de peur...

A peine ta lecture commencée, te voilà dans le vif du sujet. Petite fête entre jeunes gens de bonne famille ne touchant pas les aides sociales, champagne, mets fins et saloperie de petites pilules qui met fin à la petite sauterie... tout s'enchaîne, pas de temps mort, à te demander si ton rythme cardiaque va se calmer...

Une histoire trépidante, cohérente et addictive malgré des personnages quelque peu stéréotypés.

Des personnages que tu aurais probablement mieux appréhendés si tu avais lu les 2 premiers tomes.

 

 

 

Publicité
Publicité
2 octobre 2018

4eme de couverture Dans les montagnes sauvage du

index

 

 

4eme de couverture

 

 Dans les montagnes sauvage du Frioul, en Italie, le commissaire Teresa Battaglia, la soixantaine, la langue acérée et le coeur tendre, est appelée sur les lieux d'un crime pour le moins singulier : un homme a été retrouvé mort, les yeux arrachés. A côtés de lui, un épouvantail fabriqué avec du cuivre, de la corde, des branchages... et ses vêtements ensanglantés.

 Pour Teresa, spécialiste du profilage, cela ne fait aucun doute : le tueur frappera à nouveau. Elle va devoir rassembler toute son énergie et s'en remettre à son expérience pour traquer cette bête humaine qui rôde dans les bois. Si tant est que sa mémoire ne commence pas à lui faire défaut...

 

Mon avis

 Dernier jour pour donner ton avis ! Mais qu'as-tu fichu pendant tout ce temps Hannibal, ça fait un moment qu'il est lu et apprécié ce livre, alors ?

Alors ! Happée, gelée, oppressée je fus par ce livre. D'ailleurs j'en frissonne encore, mais plus que la neige et la montagne, c'est un tout, une ambiance, des personnages, un village quasi autarcique qui m'a le plus frigorifiée...

Un thriller bien construit, rythmé, réfléchi, pudique, crédible, sans effusion de sang, aux personnages fouillés et attachants, un thriller qui m'a laissée avec un sentiment d'ambivalence...

Si vous avez lu et apprécié Dolores Redondo, je ne peux que vous inviter à découvrir Ilaria Tuti.

20 mars 2018

4ème de couverture Portée par une écriture tendre

9782714473851ORI

 

4ème de couverture

 

 Portée par une écriture tendre et puissante, une foisonnante fresque du Manhattan des années 1970, doublée du portrait poignant et drôle d'un père et de son fils. Un premier roman diablement intelligent qui interroge notre rapport au passé face à l'attrait parfois ravageur de la modernité.

 Depuis la séparation de ses parents, Griffin Watts, treize ans, tourne en rond. Sa soeur n'a plus une minute pour lui, trop occupée à faire sa révolution sexuelle ; son artiste de mère tient table ouverte à tous les hippies du quartier. Quant à son père, Nick, antiquaire exalté, collectionneur frénétique, il vit désormais dans son atelier.

 Désireux de maintenir un semblant d'équilibre familial, Griffin va suivre la dernière lubie paternelle : récupérer statues, bas-reliefs, moulures et autres gargouilles sur les vieux immeubles new-yorkais voués à la destruction.

 Mais ces gentilles escapades père-fils vont bientôt prendre un tour dangereux. Alors que la passion de Nick se fait chaque jour plus dévorante, Griffin se retrouve embarqué dans ce qui pourrait bien être le vol du siècle...

 

 

Mon avis

 

" Un jour j'irai à New-York avec toi ", des années que Jean-Louis Aubert, telle une provocation, me chante ce refrain, maintenant s'il plait à Monsieur de m'offrir le voyage pourquoi pas ?! Autant le dire de suite, je ne suis pas une inconditionnelle des States, ni de l'avion, ne me jetez pas la première pomme, car dans la tronche ça fait mal, et que je la préfère cuite au four avec du sucre et une noisette de beurre ! 

Bref, en attendant l'invitation éventuelle mais très peu probable de Jean-Lou, j'ai eu le plaisir d'être invitée par les grille-politesse que sont Babelio et les éditions Belfond pour ce voyage livresque.

Je reçois le livre, Je lis le plat verso, et oh surprise c'est un livre sur les relations familiales et "l'architecture", moi qui pensais recevoir un polar surnaturel ! Mais après tout, je me dis Why not ? Une histoire pour m'apprendre à flâner, à lever la tête et à aprrécier les façades des vieux immeubles, chose que je ne faisais pas, préférant éviter à mes semelles des rencontres inopportunes malodorantes... Bref, me voilà à visiter le Manhattan des années 70 en compagnie de Griffin et de Nick son père pas vraiment paternel, un père complètement perché, égocentrique, aveuglé par sa mission de sauvetage de gargouilles, apte à mettre son propre fils dans des situations potentiellement mortelles. Dois-je préciser mon antipathie à l'égard des géniteurs de Griffin ? Ben oui, parce qu'il a une mère aussi, très peu détaillée certes, une artiste qui passe son temps à pioncer, à trier des morceaux de coquilles d'oeufs et à boire du café soluble et pis c'est tout !

J'ai vraiment beaucoup apprécié la compagnie de Griffin, sympathique gamin de 13 ans en manque d'amour et d'attention, j'ai aimé le sens du détail, les descriptions, Manhattan comme si j'y étais, mais le comportement des parents est venu entacher mon plaisir...

 

26 février 2017

4ème de couverture Une belle journée de sortie

je sais pas

 

   

 

4ème de couverture

 Une belle journée de sortie scolaire qui vire au cauchemar. Une enfant de cinq ans a disparu. Que s'est-il passé dans la forêt ?

 A cinq ans, on est innocent, dans tous les sens du terme. Pourtant, ne dit-on pas qu'une figure d'ange peut cacher un coeur de démon ?

 

 

 

 

Mon avis

 

Je ne sais pas si vous avez eu le plaisir de rencontrer Madame Abel ? Si oui, peut-être que comme moi, l'avez-vous trouvée, calme, posée, humble et disponible, mais alors de me poser cette légitime question, puisque ces thèmes récurrents sont les faux semblants et l'habit ne fait pas le moine, Madame Abel qui êtes-vous vraiment ?

Une auteure manipulatrice retorse diabolique incontestable. Le tensiomètre de mon médecin qui d'ordinaire affiche un 11/7 s'embale progressivement à chaque page tournée me faisant ainsi frôler de peu une cardiopathie hypertensive... Une auteure qui réveille en vous la bête, car oui, j'ai eu l'envie de secouer et de gifler violemment la jolie douce enfant de 5 ans qu'est Emma, geste interdit par la loi française depuis le 22 décembre 2016 dois-je le rappeler à vous, lecteurs ? L'ex triclolomane que je suis, ce que je croyais avant de lire Je Sais Pas, s'est surprise à rependre ce TOC, TOC qui a heureusement pris fin en même temps que le livre ( que j'ai heureusement dévoré ) et bien avant que mon crâne soit totalement déplumé.

Alors oui Madame Abel, pour toutes ces raisons invoquées et bien que n'ayant pas été surprise comme j'ai pu l'être avec Duelle, mais pour vos qualités, narrative et d'écriture, et la masochiste que je dois être en redemande, je continuerai à vous lire...

Barbara Abel Je sais pas  430 pages Éditions Belfond

5 février 2017

4ème de couverture Augustin, vieil astronome

 images

 

 

 

4ème de couverture

 

 Augustin, vieil astronome sexagénaire, refuse de quitter sa base dans l'Arctique alors qu'une catastrophe sans précédent est annoncée. Sa rencontre avec une mystérieuse fillette de huit ans change ses plans. Il décide de reprendre contact avec l'extérieur, mais ses tentatives restent sans réponse...

 A bord d'une navette, Sully, jeune astronaute, tente de regagner la Terre avec son équipage, mais Houston ne répond plus. Seul Augustin capte son appel.

 Que se passe-t-il sur Terre ? Que reste-t-il de leur planète ? Au fil de leurs échanges, Augustin et Sully vont partager leurs peurs et leurs regrets, et se rapprocher malgré l'immense vide qui les sépare.

 

 

Mon avis

 

Que dire d'un livre qui vous laisse un sentiment de vacuité totale ? Serais-je passée à côté d'un message profond ? L'aurais-je lu au mauvais moment ? Serais-je tout simplement trop exigeante ? Ou me serais-je tout simplement laissée berner par son résumé ?

De reconnaître l'habileté de l'éditeur, n'est-ce-pas que la quatrième de couverture est alléchante ?, ce qui n'est pas franchement le cas de l'auteur... Parce qu'aux questions, Que se passe-t-il sur Terre et que reste-il de la planète ? Houston ne répond plus et l'auteur pas vraiment non plus ! Ah mais on me dit dans l'oreillette qu'une guerre aurait éclaté, qui pourquoi comment, l'auteur s'en fiche tellement qu'elle ne vous pousse même pas à la réflexion trop occupée qu'elle est à brosser le portrait de ses deux personnages antipathiques à souhait. Ah mais tiens, si message il y a, il est peut être là ? C'est beau l'ambition, c'est beau de réaliser ses rêves, mais pas au détriment des autres, éduquez bien vos enfants, entourez-les d'amour vous ferez d'eux de bons humains respectueux de tout, sans peur et sans regrets, j'ai bon ?

En attendant advienne que pourra..;

 

 

 

 

 

Publicité
Publicité
14 janvier 2017

4ème de couverture Un voyage de rêve qui vire au

Pas-de-deux

 

 

 

4ème de couverture

 

Un voyage de rêve qui vire au cauchemar.

Un accident rarissime, collision d'une automobile et d'un avion.

Sur les quatre occupants du véhicule, deux perdent la vie.

Comment peut-on se reconstruire après d'un tel drame ?

C'est ce que Manon et Solyne tentent de faire : reprendre le cours normal de leur existence.

Sophie Aubard nous offre un roman sur l'amour, celui qui guérit tout, détruit tout, vous transporte et vous rend fou.

 

Mon avis

Il y a parfois, des livres, qui, de prime abord paraissent anodins. 

Au fil des pages tournées, de se rendre à l'évidence, Un Pas De Deux ne figure point dans cette catégorie,et pour cause...

Le deuil dont l'intensité dépend de l'amour et de la proximité d'un disparu, mais également de notre sensibilité. Deuil que nous avons tous eu à vivre, deuil sentiment égoïste mêlé de regrets, de désespoir, de vide, et de souffrance incommensurable. 

14 ans, il m'aura fallu ces nombreuses années pour accepter de laisser les cendres de ma grand-mère s'envoler, tout en laissant intact mon amour et l'image que j'ai d'elle. Pas un seul jour ne passe sans que je n'y pense. 

Un Pas De Deux, Manon, Solyne, une juxtaposition de ma propre expérience sans comparaison aucune, chacun compose et vit le deuil à sa façon.

Un Pas De Deux, c'est aussi la vie, l'amour des vivants, vers qui, il est essentiel de se tourner, de se reposer afin de supporter et d'admettre l'inéluctable.

Sophie Aubard à partir d'un sujet tragique crée une histoire faite de mots simples, de phrases courtes et de personnages attachants. Un livre empathe qui apaise vos propres souffrances, car oui nous pouvons pleurer nos morts, mais il est essentiel de s'occuper de nos vivants... 

 Pas De Deux est pour moi comme une quasi élégie revigorante. 

9 octobre 2016

4ème de couverture Florian traîne son mal de

9791092100754

 

 

 

4ème de couverture

 

 Florian traîne son mal de vivre dans les rues de Melun, entre un boulot minable et une vie sentimentale sans joie.

 De morose, son existence devient vraiment pourrie le jour où Roxane, l'ex-grand amour de sa vie, est portée disparue.

 Très vite dans la ligne de mire des policiers, Florian doit mener sa propre enquête et se confronter à ses fantômes, découvrant une histoire qui le dépasse et la tonne d'emmerdes qui l'accompagne.

 Été pourri à Melun-Plage est un roman noir et cinglant qui raconte la descente aux enfers d'un loser pas du tout magnifique.

 

 

 

Mon avis

 

Tu ne connais pas Nicolas Duplessier ? Pas de panique, normal , Été pourri à Melun-Plage étant son premier roman, contrairement, même si tu n'y as jamais mis tes petits petons, tu connais Melun, pas franchement une ville qui te vend du rêve (comme tant d'autres ). Déjà, tout est dans le titre , Melun-Plage, cynique ! Pas suffisant pour l'auteur, il l'affuble d'un été pourri, avec un titre pareil tu sais direct dans quoi tu mets les pieds... 

Florian vivotant, Florian survivant dans une pseudo relation amoureuse, dans une profession de merde qui lui permet juste d'exister socialement, et surtout parce qu'il faut bien bouffer et boire, parce qu'il écluse le Florian, il écluse pour oublier, oublier le fait d'être un minable con, un minable con souffrant, mais un minable avec un grand M. Florian adepte de la baise tarifée, comme si le fait de payer aller lui faire revivre le grand frisson qu'était Roxane son ex-grand amour .Comme le chantait si bien Johnny ( woouh c'te référence ), Noir c'est Noir il n'y a plus d'espoir, sauf quand l'amour de votre vie refait surface. L'espoir cette tragédie, l'amour cette tragédie, Roxane, cette garce qui mène Florian par le bout du nez, de la bite, un seul coup de fil de sa part et hop Florian renaît, respire, rêve, mais tout n'est que chimère... sauf la grosse merde bien noire qui l'attend !

Histoire pas des plus originales et pourtant j'y ai pris du plaisir à la lire, rapidement, ce côté je dézingue mes congénères parce qu'ils le valent bien me fait un bien fou, une écriture incisive, concise, un humour populaire, graveleux à l'image de notre très cher siècle, de courts chapitres , n'en fallait pas plus pour que la mayonnaise prenne. En plus l'auteur t'apprend humblement qu'il a eu pour conseil le Grand Paul Colize, franchement, ça ne te donne pas envie ??

Un auteur a suivre, ce que je vais faire...

 

 

 

Nicolas Duplessier ÉTÉ POURRI A MELUN Plage 258 pages Ed. L'atelier Mosesu

14 août 2016

4ème de couverture C'est l'histoire d'un couple

9782280352949-001-X

 

 

 

4ème de couverture

 

C'est l'histoire d'un couple où l'un aime et l'autre pas.

C'est l'histoire de Homer, honnête mineur de Virginie, d'Elsie, sa jeune épouse aux rêves déçus, et d'Albert.

Mais qui est donc Albert ?

Un alligator. Un cadeau de mariage qu' Elsie a reçu du grand amour de sa vie quand elle s'est résignée à épouser Homer. Une petite bête facétieuse et un peu cruelle, qui s'interpose sans cesse entre elle et son mari.

Que fait Albert sur la banquette arrière ?

On le ramène chez lui. Exaspéré par les tours féroces que lui joue l'alligator, Homer pose un ultimatum à Elsie : c'est Albert ou lui...

Ainsi commence une expédition à trois vers la Floride. Une aventure pleine de rebondissements, de rencontres...

 

 

Mon avis

 

J'aime pas décevoir, mais n'aime pas être déçue non plus. 

Albert sur la banquette arrière réunissait pourtant tous les ingrédients afin de me faire digérer mon retour de vacances. 

Hélas, mille fois hélas, force est de constater que pour moi cette lecture fut insipide. Un humour très Laurel et Hardy, humour qui certes correspond à l'époque où se situe l'action du livre, humour qui a une époque de ma vie, vers 4/5 ans je pense, a du au moins m'amuser, qui, aujourd'hui me fatigue et me désespère.

Des personnages que j'ai juste eu envie de frapper, moi, qui pourtant suis non violente, Elsie pour son statut de chieuse à plein temps et Homer pour son statut de couillon... Deux personnages qui m'ont autant fatiguée que désesperée.

Entre nous, Albert aurait mieux fait de recouvrer son instinct animal plutôt que de faire ami-ami avec le coq, et de boulotter ces deux grotesques personnages...

 

 

Toutefois, merci à Babelio et aux éditions Mosaïc.

 

 

Homer Hickam  Albert sur la banquette arrière 444 pages Editions Mosaïc

3 juillet 2016

4ème de couverture Moi, vous ne me connaissez pas

je-m-appelle-requiem-et-je-t-stanislas-petrosky

 

 

 

 

4ème de couverture

 

 Moi, vous ne me connaissez pas encore, mais ça ne va pas tarder. Je m'appelle Estéban Lehydeux, mais je suis plus connu sous le nom de Requiem. Je suis curé, ça vous en bouche un coin ? Oubliez tout ce que vous savez sur les prêtres classiques, je n'ai rien à voir avec eux, d'autant que j'ai un truc en plus : je suis exorciste.

Je chasse les démons. Bon pas tous, parce que je dois d'abord gérer les miens, surtout s'ils font du 95D, qu'ils dandinent du prose et qu'ils ont des yeux de biche.

Chasser le diable et ses comparses n'est pas de tout repos, je ne vous raconte pas. Enfin si, dans ce livre. Ah, un dernier détail : Dieu pardonne, mais moi pas...

 

 

 

Mon avis

 

 Tu parles d'un Requiem toi ?! L'a rien de reposant ce bouquin, à commencer par le titre, t'as vraiment envie que tes futurs lecteurs se prennent une mandale par leur libraire préféré. Pis quand ils l'auront lu, à confesse ils iront, pis c'est pas leur " Bénissez-moi mon père, parce que j'ai péché..." qui les sauvera, excommuniés ils seront, pis pour ceux qui avoueront avoir pris leur pied, au bûcher ils se réchaufferont, en même temps vu les trombes d'eau qu'on se prend sur la tronche, de démarrer un feu va relever du miracle.

Perso, j'm'en tape de l'excommunion, car, à la question de papa et maman " Veux-tu faire ta communion ? " je leur ai répondu, un ferme et définitif, NON!

Alors, l'hérétique que je suis va claironner tout le bien qu'elle en a pensé de ce nouveau Petrosky. Requiem, un savant mélange de Père Karras, de Père Callahan, et de Père Gilbert en plus trash, car ce Estéban Lehydeux les dix commandements et les 7 péchés capitaux connaît pas, plutôt à user des méthodes expéditives de l'inspecteur Callahan et de Paul Kersey, qui éradiquent le mal avec leur flingue, pour le visuel et l'efficacité rien de mieux, comme ce curé j'vous dirais. Un curé fantasque, l'antithèse du curé de campagne qui préfère lire du Frédéric Dard à la bible, adepte des réparties audiardesques, morbleu, que je me suis régalée. Même qu'il me faut   avouer, qu'un peu plus de temps en sa compagnie n'aurait pas été de refus et qu'une fin travaillée au corps et moins expéditive aurait été un vrai délice...

Estéban Lehydeux dit Requiem n'est indéniablement pas venu pour beurrer les tartines, j'en redemande et attends avec impatience de nouvelles trépidantes tribulations.

 

 

 

 

Stanislas Petrosky Je m'appelle Requiem et je t'...

180 pages 

Editions Lajouanie

5 juin 2016

4ème de couverture Quelques heures de la vie de

9791092285475

 

4ème de couverture

 

 Quelques heures de la vie de deux policiers de la BAC de Guyane, à la poursuite de tueurs qui ont massacré une vieille femme et un adolescent dealer de crack. Sur fond de règlement de comptes sordides et de trahisons, une traque violente dans les bas-fonds de Cayenne.

 

 

 

Mon avis

 

 Vigneron le Mohamed Ali de l'écriture. Qu'ils crèvent ou comment être mise KO dès le premier round. Ouais parce qu'on t'en avait beaucoup parlé, de ses bouquins surtout. Pis comme t'es quelqu'un de méfiant, t'aimes pas trop tous ces auteurs encensés, ces auteurs à la mode qu'il faut absolument avoir lus, en l'occurrence pas vraiment le cas du Sieur, alors tu te jettes, tu te lances, tu choisis Qu'ils crèvent, ceux qui te suivent savent que tu souffres du syndrome de la Tourette, un titre racoleur que tu kiffes grave.

Mal t'en a pris, te v'là avec le guide du routard du mal entre les mains, mais tu ne t'arrêtes pas, impossible, l'histoire et les descriptions sont trop réalistes, l'écriture est taillée à la faux, de ces faux bien aiguisées, idoine pour cette histoire, histoire ? tu plaisantes ? ça sent le vécu à plein nez, ou autre possibilité ( mais t'y crois pas ) le Sieur Vigneron policier de son état est complètement dérangé. Une histoire à laquelle il a fallu t'acclimater, cette moiteur qui t'a obligée à respirer à toutes petites goulées, parce qu'elle pue, elle pue la misère, l'indicible, le vice, la cruauté des hommes, du fric sans lequel tu n'es rien, mais pour lequel certains sont prêts à tout. Ce bouquin n'a fait qu'exacerber ton pas fameux syndrome de la Tourette, la preuve, Liberté, égalité, fraternité mon cul.

Pis comme t'as un tit côté maso t'en redemandes, alors tu te fais une joie de rencontrer l'auteur la semaine prochaine à Sailly-Labourse.

 

 

 

 

Michel Vigneron Qu'ils crèvent ! 226 pages

Pôle Nord Editions

 

 

 

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
Hannibal Lectrice
Publicité
Archives
Publicité