Joyce Carol Oates Les chutes 552 pages Au matin

         Joyce Carol Oates Les chutes 552 pages

Au matin de sa nuit de noces, Ariah Littrell découvre que son époux s'est jeté dans Les chutes du Niagara. Durant sept jours et sept nuits, elle erre au bord du gouffre, à la recherche de son destin brisé. Celle que L'on surnomme désormais " la Veuve blanche des Chutes " attire pourtant l'attention d'un brillant avocat. Une passion aussi improbable qu'absolue les entraîne, mais La malédiction rôde...

Après avoir lu d'innombrables commentaires positifs concernant l'auteure, je me suis lancée à sa découverte. Le choix fut rude car pas mal de livres écrits. Mon choix s'est donc arrêté sur "Les chutes", quatrième de couverte plus que prometteuse... C'est donc avec avidité que je me suis lancée dans la lecture de ce livre. L'auteure décrit parfaitement les relations compliquées qu'ont ses personnages avec la vie mais surtout avec l'amour qu'il soit parental ou relationnel. Mais voilà j'ai comme un sentiment de frustration, un sentiment d'innachevé, car comme je le pense je me suis trop attachée à cette fameuse malédicton, je m'attendais à une certaine "cruauté", attention je ne suis pas en train de dire que cette histoire n'est pas cruelle, bien au contraire, Ariah qui ne se remet pas de la disparition de son époux et qui le fait "payer" à ses trois enfants en oblitérant le père, ceux-ci grandissent avec ce vide imposé et imposant, comment se construire lorsque nous n'avons aucune ou presque connaissance de nos orignes?! L'histoire est parfaitement construite et surtout divinement traduite (Ne jamais oublier le travail des traducteurs), un chef d'oeuvre sur le plan comportemental et psychologique. La malédiction plane sur moi, d'avoir cru que ce livre n'était qu'un simple livre, je viens de découvrir avec ravissement une auteure qui mérite amplement la réputation qu'elle a....

Comments

[aupouvoirdesmots]

Les Chutes fut aussi mon premier Oates et j'avais adoré !

Elle n'a pas son pareil pour "écrire" un personnage...