Maxime Gillio Le cimetière des morts qui chantent

 Maxime Gillio Le cimetière des morts qui chantent 180 pages

Alors qu’il creusait une tombe dans un cimetière des Flandres, Jean-Pierre Claeneboo, fossoyeur, heurte une bombe qui pulvérise les lieux et le pauvre homme. 
Les analyses montrent qu’il ne s’agissait pas d’obus, comme on en trouve beaucoup dans le coin, mais de mines anti-char russes placées là intentionnellement. On parle d’attentat et au vu de l’importance du dossier, la gendarmerie locale est dessaisie de l’affaire au profit de la criminelle et c’est Stéphane Marquet qui hérite du dossier. 
Une fois sur place, il se heurte à l’hostilité des trois frères restants qui refusent de parler mais d’autres personnes plus loquaces, la femme de ménage notamment, lui apprennent que la maison a été fouillée par un inconnu juste après l’attentat. Après le décès de l’aîné dans un accident de voiture une semaine auparavant, la vengeance devient un mobile évident pour Marquet.

Quel plaisir ce fut (pour un trop court moment) de me plonger dans cette histoire. C'est avec beaucoup d'humour et de dérision que M. Gillio nous dépeint certains habitants de la flandre française, des personnages hauts en couleur et attachants pour certains. Les stéréotypes ont la vie dure, mais l'auteur les emploie avec bienveillance, d'ailleurs à ce sujet, je ne ferai aucune comparaison avec le pas fameux Bienvenue chez les ch'tis.

En ce qui concerne l'histoire, je dois dire que ce fut avec une véritable délectation que je m'y suis plongée, une intrigue aux petits oignons comme je les aime avec une grosse pincée poivrée d'humour noir mélant histoire de famille et "secret inavouable"...

Bref, une fan est née.....