Florian Eglin Solal Aronowicz Holocauste 334
Florian Eglin Solal Aronowicz Holocauste 334 pages Ed. LaBaconnière
4ème de couverture
-Il y en a pour écrire que les ténèbres puent. Qu'en penses-tu mon cher James ? lança-t-il alors à brûle-pourpoint, matinale passe d'armes.
Mon avis
Pourvue d'un tant soit peu d'éducation et de reconnaissance, je remercie Babelio, la Masse critique et les éditions LaBaconnière pour cette électrisante découverte, encore merci.
Mais quelle découverte les amis, quelle putain de bonne découverte que celle-ci. Florian Eglin et son misanthrope de personnage qu'est Solal Aronowicz, ce dandy esthète, mécène, érudit, ce juif héritier de la Shoah, d'une violence paroxysmique, aveuglé par une haine vengeresse. Cet auteur et ce personnage qu'entre nous je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam, moi, qui suis pourtant à l'affût de ces auteurs politiquement incorrects qui au travers de leurs personnages s'emploient à décortiquer l'humanité sans morale aucune. Car il s'agit bien là d'une satire sociale, certes cantonnée à la haute société genevoise, mais s'appliquant au reste du monde. Chacun en prend pour son grade et ça fait du bien....
Un livre, une histoire à l'écriture tonitruante, romancée, bousculante, qualitative, maîtrisée et surtout non dénuée d'humour..
Un auteur à découvrir et à suivre......;