Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Hannibal Lectrice
9 juin 2014

Gérard Coquet Malfront les mémoires de Mathilde

CVT_Malfront-les-memoires-de-Mathilde_651 Gérard Coquet Malfront les mémoires de Mathilde 464 pages

 

 

4ème de couverture

 

 Après le décès de son mari, Mathilde soigne sa maladie, motivée par la volonté farouche de terminer ses mémoires. Hugo Boscowich, à qui elle s'est adressée pour les mettre en forme, hésite à replonger dans un passé qui ne la concerne pas. Devant l'insistance de la veuve, il accepte, pour apprendre que Mathilde vient de se suicider ! Suicide ou meurtre ? Pourquoi tous ceux qui l'ont aidée à les rédiger passent-ils de vie à trépas ? Qui est cette inconnue surgie de Martebrun ? Qui possède la clé des mémoires interdites ?

 

 

Mon avis.

 

Tout d'abord je tiens à remercier Babelio et l'opération Masse Critique ainsi que les éditions In Octavo pour cette agréable opportunité.

 

Gérard Coquet n'est pour moi pas un inconnu, j'ai eu le plaisir et même la chance de le rencontrer lors du salon du polar de Lens en 2013. Je dois dire, que ce jour là ma timidité m'empêcha de lui parler ouvertement, peur également, que de ma bouche sort tout un tas de banalités affligeantes et donc de passer pour une "gnioche". Bref, j'eu donc le plaisir de lire Malfront, les fantômes de la Combe. Voilà l'un des innombrables interêts qu'ont les petits salons du livre, celui de rencontrer ces auteurs méconnus mais talentueux.

C'est donc dès reception de ce livre, que toute affaire cessante, je pris mon rôle de petite blogueuse sans prétention à coeur et m'attelais à sa lecture. Et que dire ? qu'encore une fois je me suis délectée de cette écriture dynamique parsemée d'expressions et de patois lyonnais truculents ? que je me suis régalée à satiété des dialogues aux petits oignons ? que j'ai croqué à pleine dent dans l'intrigue et ce sans goinfrerie, car comme le fricassé de poulet de Raymonde, il faut la laisser mijoter pour mieux s'en repaître ? que j'ai retrouvé Hugo, Line, Raymonde, Casimir and co à la table d'un authentique Bouchon lyonnais à s'exploser la panse d'un menu composé de grattons, d'une salade de cochonnailles, de pieds de porc farcis et de délicieuses bugnes, sans excés d'acide urique, sans crise de foie, sans cholestérolémie ? que Gérard Coquet est un grand chef étoilé, mais à portée de toutes les bourses et de tous les palais ? que c'est un bon vivant, bien qu'il ait tendance à trucider pas mal de ses personnages, parce que voilà cet épicurisme se ressent à chacune de ses lignes.

Mesdames, messieurs vous ne "bambanerez" pas avec ce livre, car pour ma part je me suis léchée les cinq doigts et le pouce.

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Hannibal Lectrice
Publicité
Archives
Publicité