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Hannibal Lectrice
6 juillet 2014

Joyce Carol Oates Délicieuses Pourritures 126

delicieusespourritures Joyce Carol Oates Délicieuses Pourritures 126 pages

 

4ème de couverture

 

Un campus féminin, dans la Nouvelle-Angleterre des années 1070. Gillian Bauer, vingt ans, brillante étudiante de troisième année, tombe amoureuse de son charismatique professeur de littérature, Andre Harrow. Celui-ci a décidé de faire écrire à ses éléves leur journal intime et de le partager en classe. Et gloire à celle qui offrira son intimité en pâture ! Anorexie, pyromanie, comportements suicidaires... un drame se noue. En son centre, l'épouse du professeur, énigmatique sculptrice qui collectionne la laideur.

 

Mon avis

Joyce Carol Oates fait partie de ces auteurs que je lis avec avidité et surtout avec beaucoup d'intérêt. Les sujets abordés sont toujours d'une grande qualité et d'une grande justesse. L'écriture est elle parfaitement maîtrisée, normal pour cette dame exerçant à Priceton! Les regards qu'elle porte sur ses personnages sont bienveillants, sans jugement, parfaitement étudiés, on y relève même une attention particulière et intense, une certaine ethnologie et beaucoup de psychologie.

Il est toujours difficile de choisir l'un de ses livres, le choix est cornélien, mes intentions sont pourtant claires, les dévorés les uns après les autres, mais il faut pourtant en choisir un. C'est donc sur Délicieuses Pourritures que celui-ci s'est arrêté, le titre n'étant pas totalement étranger...

Dès les premières lignes, une atmosphère oppressante nous assaille, nous sentons que quelque chose d'inéluctable et d'irrémédiable va arriver. Au fil des pages qui ne sont pourtant pas nombreuses (126), l'horreur indicible prend place, manipulation, obsession, avilissement, folie..... Un sujet grave, sans voyeurisme. Ne voulant pas spoiler l'histoire je m'arrêterai donc là.

Simplement, Oates nous démontre qu'il est inutile d'écrire des pages et des pages pour faire de la qualité et surtout pour aller au fond des choses.

Joyce Carol Oates a indéniablement et définitivement "Trouvé la Jugulaire... Pour ceux et celles qui ont lu ce livre, vous comprendrez.

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Commentaires
L
Merci beaucoup de cette chronique! Je note ce titre que je n'ai pas lu!
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Hannibal Lectrice
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