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Hannibal Lectrice
15 novembre 2015

Martin Michaud Je me Souviens 634 pages Ed.

41kkZIPMYmL Martin Michaud Je me Souviens 634 pages Ed. Kennes

 

4ème de couverture

 

A Montréal, juste avant Noël, un homme et une femme meurent le cou transpercé par ce qsui semble être un instrument de torture sorti tout droit du Moyen Age. Auparavant, ils ont entendu la voix de Lee Harvey Oswald, l'assassin présumé du président Kennedy.

Un sans-abri se jette du haut d'un édifice de la place d'Armes. Ayant séjourné à plusieurs reprises en psychiatrie, il prétendait avoir participé, avec le FLQ, à l'assassinat de Pierre Laporte. Sur le toit, avant de sauter, il laisse deux portefeuilles, ceux des victimes.

La série de meurtres se poursuit, les cadavres s'empilent...

De retour à la section des crimes majeurs, le sergent-détective Victor Lessard mène l'enquête avec, pour le meilleur et pour le pire, la colorée Jacinthe Taillon.

Je me souviens parle d'identité à bâtir, de mémoire reconstituer et de soif d'honneur.

 

 

Mon avis

Grand merci à la Masse Critique de Babélio et aux éditions Kennes pour cette nouvelle rencontre...

En ce jour de deuil national, c'est le coeur gros et l'esprit embrouillé, ce depuis vendredi, jour infernal et diabolique, que je me dois de vous donner mon avis sur cette indubitable emballante lecture. 

Emballante pour de simples raisons, pour les personnages d'abord, surtout celui de Jacinthe Taillon, haute en couleur, au verbe haut, hyperphage,indiscrète, souvent irrespirable et pourtant attachante, drôle et maternelle. Pour Victor Lessard ce fumeur invétéré, ex dipsomane, adepte des Converse, amateur de bon son, cet écorché continuellement sur la corde raide, ce flic intuitif, humain. Pour les dialogues forcement truffés d'expressions québécoises qui ont eu le bonheur de souvent me faire pouffer de rire, mais qui, sans pour autant en faire grand cas, a eu également pour effet de décrédibiliser un tant soit peu, pour la française que je suis, cette lecture. Pour l'histoire, cette histoire contrefactuelle basée sur l'assassinnat de Kennedy, pour la qualité imaginative de l'auteur, pour son intrigue qui s'écoule lentement telle la sève de l'érable et pour cette même sève se concentrant pour devenir sirop qu'est l'écriture.

En achetant ce livre vous ne vous ferez pas passer un sapin, ni vous taponnerez, foi d'Hanniballectrice.

Je me souviens, je me souviendrai...

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Hannibal Lectrice
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